Un  » jour de la colère » en Egypte fait trois morts

Un
Deux manifestants et un policier égyptiens ont été tués mardi lors de manifestations rassemblant des milliers de personnes qui sont descendus dans les rues pour réclamer des réformes sociales, économiques et politiques dans le pays ainsi que la fin du régime du président Hosni Moubarak.

Selon la télévision égyptienne, un policier a été battu à mort par des manifestants lors d’un rassemblement dans le centre ville. Trente-six autres agents de sécurité ont été également blessés dans ces manifestations, baptisées par ses organisateurs " jour de la colère ", précise le ministère de l’intérieur, qui met en garde contre les répercussions de la poursuite de ces mouvements sur la sécurité publique.

A Suez au nord de l’Egypte, deux manifestants ont trouvé la mort dans des affrontements avec la police, précise-t-on de même source. Lors de ces manifestations, les protestataires ont lancé des pierres sur les policiers, qui ont répliqué par des jets de grenades lacrymogènes, au canon à eau et en chargeant à coups de bâtons pour tenter de disperser les foules.

D’après le ministère égyptien de l’intérieur, ces manifestations, observées suite à des appels via les réseaux sociaux d’internet notamment facebook, ont été organisées notamment au Caire, à Alexandrie, à Giza et Gharbia.

Ces manifestations ont vu la participation des Frères musulmans, des mouvements 6 avril et Kefaya, ainsi que l’association nationale pour le changement, a ajouté la même source, mettant l’accent sur le caractère limité de mouvements similaires dans d’autres gouvernorats égyptiens.

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré mardi qu’aux yeux des Etats-Unis, le "gouvernement égyptien est stable et est à la recherche de solutions pour répondre aux besoins et aux intérêts légitimes du peuple". "Nous soutenons les droits fondamentaux d’expression et de réunion pour tous et nous exhortons toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter les violences", a-t-elle ajouté.

Agé de 82 ans et au pouvoir depuis le 14 octobre 1981, Hosni Moubarak n’a toujours pas annoncé s’il se représentera à la prochaine élection présidentielle prévue pour septembre prochain. Son fils, Gamal, est donné comme un possible successeur.

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