La police stambouliote a indiqué mardi dans un communiqué que 50 personnes, en relation avec ces troubles, ont été arrêtées dans plusieurs districts de la mégalopole turque.
La plupart de ces personnes appartient au groupuscule MLKP (communiste) et au Parti socialiste des opprimés (ESP). Elles sont accusées d’attaque contre les agents de la police, notamment par des jets de cocktails Molotov, précise la même source.
Cette campagne d’arrestation se poursuit toujours, indique la police d’Istanbul.
Les médias turcs font état également de l’arrestation de plusieurs personnes dans d’autres villes turques comme Ankara (25 personnes) et Eskisechir (13 personnes).
Par ailleurs, des officiels turcs ont affirmé que 27 ressortissants étrangers ont été arrêtés en Turquie dans le contexte de ces troubles, qui ont commencé par un sit-in d’une poignée de militants associatifs, qui protestaient contre le déracinement des arbres du Parc Gezi de Taksim, dans le cadre d’un projet urbanistique, prévoyant notamment la construction à sa place d’un centre commercial, qui a dégénéré, suite à une intervention musclée des forces de l’ordre, en un mouvement de contestation général contre le gouvernement et ses politiques jugées trop conservatrices et menaçant les valeurs de la laïcité.
Sur ces 27 étrangers arrêtés en Turquie, 21 ont été acquittés et parmi ceux qui ont été appréhendés dans les villes d’Istanbul, Ankara et Izmir, cinq ont déclaré être des journalistes.