"La France porte une très lourde responsabilité. La patrie des droits de l’Homme a frayé avec Ben Ali. J’espère que cette page est tournée", a déclaré celle qui avait défendu Habib Bourguiba. Elle a estimé que, sous Ben Ali, la Tunisie n’était pas à proprement parler une dictature mais "un état policier". La militante s’est dite "plutôt optimiste" sur la suite des événements : "ce que j’attends la transition démocratique. Tout dépendra de ce qui sortira des élections".
Invitée dimanche sur Europe 1 de l’émission C’est arrivé demain de Dominique Souchier, l’avocate Gisèle Halimi, qui avait milité en son temps pour l’indépendance de la Tunisie, a dénoncé les relations franco-tunisienne de l’ère Ben Ali.