"La France porte une très lourde responsabilité. La patrie des droits de l’Homme a frayé avec Ben Ali. J’espère que cette page est tournée", a déclaré celle qui avait défendu Habib Bourguiba. Elle a estimé que, sous Ben Ali, la Tunisie n’était pas à proprement parler une dictature mais "un état policier". La militante s’est dite "plutôt optimiste" sur la suite des événements : "ce que j’attends la transition démocratique. Tout dépendra de ce qui sortira des élections".