"Mes sentiments en apprenant ce drame survenu à la mosquée d’Arras, ce sont des sentiments de très grande émotion. D’abord parce qu’il s’agit d’un acte d’une sauvagerie inouïe et ensuite parce qu’un assassinat dans un lieu de culte est particulièrement répugnant", a réagi le ministre, en marge d’un déplacement dans la Creuse.
La communauté musulmane d’Arras est "choquée". Vendredi en début de soirée, un homme est entré dans la mosquée d’Arras tuant un homme et en blessant gravement un autre à coups de batte de baseball. Selon une source proche de l’enquête, le pronostic vital est engagé pour le blessé grave.
L’individu de 32 ans, de mère française et de père algérien, était déjà connu de la communauté musulmane. Selon un fidèle qui le connaissait, il avait été interdit d’accès à l’autre mosquée d’Arras en raison d’un comportement violent. "On est très choqués. Toute la communauté est émue", a déclaré Mohamed Messaoudi, président de l’association qui gère la mosquée, décrivant l’auteur présumé des faits comme un "malade mental" qui a "été hospitalisé plusieurs fois en psychiatrie".
Le procureur de la République d’Arras, Hugues Weremme a annoncé que l’homme a été placé en garde à vue et devrait être examiné par un médecin.