"Nous le disons haut et clair: la culture de la fuite doit cesser", a déclaré à Washington le ministre de la Justice, Jeff Sessions, à côté du chef des renseignements américains, Dan Coats.
Dénonçant un "nombre sidérant de fuites" entravant l’action de l’exécutif, M. Sessions a précisé avoir triplé les investigations contre ceux accusés de saper la sécurité nationale en parlant trop aux médias.
Il a ajouté que quatre personnes avaient pour l’instant été inculpées et que la police fédérale avait augmenté ses effectifs dédiés à cette lutte.
Après avoir été récemment accusé par le président de n’être pas assez "ferme" en la matière, M. Sessions est sous pression pour frapper dur et colmater les brèches.
M. Coats a affiché une égale détermination contre ceux qui ne garderaient pas le secret des informations dont ils sont détenteurs. "Nous lancerons des enquêtes vous visant, nous vous poursuivrons en ayant recours à tout le champ législatif", a-t-il averti.
Les indiscrétions alimentant la presse couvrent un large spectre mais ont en commun d’ulcérer M. Trump, notamment lorsqu’elles dépeignent un climat de défiance à la Maison Blanche ou qu’elles accréditent des liens répétés en 2016 entre des responsables russes et l’équipe de campagne présidentielle du milliardaire.
Sur plusieurs fronts diplomatiques, des récentes fuites ont aussi plongé dans l’embarras le président, ou donné une image peu flatteuse de lui.
AFP