
Le sixième joueur mondial retrouvera pour son dernier match de la saison le Suisse Roger Federer. Il espère "gâcher sa fête".
S’il veut remporter ce tournoi, qui réunit chaque année les huit meilleurs joueurs de la planète, Jo-Wilfried Tsonga devra toutefois élever encore un peu plus son niveau de jeu.
"Je me suis trouvé moyen (face à Berdych) mais il a été pire que moi", a analysé Jo-Wilfried Tsonga. "Je pense qu’on était tous les deux tendus, il y avait beaucoup d’enjeu. J’ai été le plus solide nerveusement."
"Parfois, je paniquais", a-t-il reconnu. "Je n’ai pas l’habitude d’être dans ces états-là. J’ai l’habitude d’être fonceur mais j’avais le bras qui tremblait et c’était une sensation assez désagréable."
Le Français a conscience de marquer les esprits en se qualifiant pour la finale d’une compétition située juste en dessous des Grands Chelems.
"Quand on arrive en finale, c’est le dernier match de la saison", a-t-il souligné. "Lundi, je ne pourrai plus m’interdire un petit bout de chocolat et je ne serai plus obligé de faire des étirements."
"Je vais tout donner, je serai dans la peau du challenger et c’est une situation qui va me plaire, j’en suis convaincu", a prévenu le Manceau.
Pour le troisième dimanche d’affilée, Jo-Wilfried Tsonga sera confronté à Roger Federer, qui vient de le battre en finale du Masters 1000 de Bercy puis lors du premier match de la poule à l’O2 Arena.
"J’ai l’impression d’aller au club le dimanche et de faire ma petite partie de tennis", a souri Jo-Wilfried Tsonga.
"A mon meilleur niveau, je me sais capable d’aller chercher les meilleurs. Je vais devoir être agressif sur mes jeux de retour", a fait valoir le joueur.
"Il va disputer sa centième finale et j’aimerais bien lui gâcher sa fête. Ca signifierait que ce serait mon premier Masters… Il en a déjà cinq, je crois. Il peut bien m’en laisser un", a-t-il dit.
Il s’agira de la onzième confrontation entre les deux finalistes. Le Suisse mène la série 7-3.