D’après l’agence officielle syrienne Sana, M. Assad a toutefois assuré qu’il n’allait "pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes" qu’il accuse de semer le chaos dans le pays.
"Nous sommes arrivés à bout de patience et c’est pourquoi j’envoie mardi le ministre des Affaires étrangères en Syrie", avait déclaré samedi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie "ne peut pas rester spectatrice" face à des événements survenant dans un pays avec lequel elle partage "une frontière de 850 km, des liens historiques, culturels et familiaux", avait-il affirmé.
Damas a de son côté reproché dimanche à Ankara de ne pas avoir dénoncé "les assassinats sauvages perpétrés par les groupes terroristes armés à l’encontre des civils et des militaires", ajoutant que la Syrie "a toujours rejeté les tentatives d’ingérence dans ses affaires intérieures".
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a elle demandé dimanche au ministre turc des Affaires étrangères de demander aux autorités syriennes de "renvoyer ses soldats dans leurs casernes". Et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a insisté mardi auprès de M. Mouallem lors d’une conversation téléphonique que la priorité devait être l’arrêt des violences et la mise en oeuvre de réformes politiques et sociales