Syrie: Occidentaux et Russes étalent leurs divergences

Moscou et Washington ont affiché leurs divergences mardi à propos du dossier syrien, sur la question de la responsabilité du régime dans l’utilisation d’armes chimiques comme sur l’adoption d’une résolution contraignante pour Damas.

Trois jours après l’accord américano-russe sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien, les désaccords se cristallisent sur d’éventuelles représailles contre Damas en cas de non-respect du texte. Paris, Washington et Londres poussent à utiliser la menace de la force dans une résolution de l’ONU, la Russie s’y oppose.

Les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité –Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni– tenaient mardi après-midi de nouvelles consultations informelles autour d’un projet français de résolution.

"Les membres du Conseil de sécurité devraient faire preuve d’unité", a affirmé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a annoncé qu’il rencontrerait la semaine prochaine à New York les chefs de la diplomatie des cinq pays.

Principal soutien du régime syrien, la Russie a indiqué poursuivre ses efforts diplomatiques. Elle a dépêché à Damas un vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui a rencontré mardi soir le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite