"En Syrie, des dizaines de milliers de civils vivant dans des zones assiégées font face à des conditions d’existence d’une extrême dureté, tandis que l’acheminement de l’aide humanitaire en leur faveur se voit entravée", s’insurge le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué.
"Une telle situation pourrait avoir des conséquences tragiques", prévient l’organisation basée à Genève rappelant qu’en vertu du droit international humanitaire, les forces gouvernementales et les différents groupes d’opposition armés, ont l’obligation de faciliter un passage rapide et sans entraves des secours aux civils.
Ils doivent aussi permettre aux civils assiégés de quitter la zone des combats s’ils le désirent. "Malheureusement, ces obligations ne sont pas toujours remplies", fustige le CICR.
"Nous essayons depuis bientôt 20 jours d’acheminer du matériel médical et d’autres secours dans la vieille ville de Homs. Mais en dépit de longues négociations avec les deux camps et de trois allers-retours entre Damas et Homs, nous n’avons toujours pas reçu le feu vert des autorités syriennes", a déclaré le responsable du CICR en Syrie, Magne Barth.
