Réunis samedi au Caire, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont décidé de suspendre la participation de la Syrie à compter de mercredi pour sanctionner la poursuite de la répression du mouvement de contestation contre le régime de Bachar al Assad. Cette décision a provoqué la colère de certains groupes en Syrie, qui s’en sont pris à des missions diplomatiques étrangères. Damas a réclamé la tenue d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ligue.
La décision prise par la Ligue arabe de suspendre la Syrie est "extrêmement dangereuse", a dénoncé lundi le chef de la diplomatie syrienne. Walid al Moualem, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision, a également estimé qu’en apportant leur soutien à cette décision, les Etats-Unis se rendaient coupables d’incitation aux trouble.