"Nous jugeons très probable que, si des armes chimiques ont effectivement été utilisées en Syrie – et il y a assurément des éléments attestant qu’elles l’ont été -, le régime d’Assad en soit responsable", a-t-il déclaré, soulignant que la commission d’enquête indépendante avait pris ses distances avec les propos de la magistrate suisse.
Cette dernière a fait état dimanche de témoignages selon lesquels des insurgés syriens se sont servis de gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international.
Les Etats-Unis, où Barack Obama a fait de l’utilisation d’armes chimiques une "ligne rouge" dans le conflit syrien, ont déclaré pour leur part être parvenu à la conclusion "avec différents degrés de certitude" que les forces gouvernementales syriennes avaient utilisé du gaz sarin contre leur propre peuple.