Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, va demander l’activation du NAB (New Arrangements to Borrow). Le FMI précise qu’il s’agit d’une "conséquence naturelle" de la ratification du NAB le 11 mars.
De source proche du dossier, on souligne "le risque élevé de contagion" du Portugal et on dit craindre que le climat d’incertitude généralisé ne déclenche une nouvelle vague d’emprunts auprès du FMI.
On souligne que le Portugal n’a pas demandé de sauvetage du FMI mais que la démission de son Premier ministre risque de rendre inévitable une demande d’aide financière du pays au FMI et à l’Union européenne.
Le NAB a été multiplié par dix par rapport aux 53 milliards de l’an dernier pour inclure 13 nouveaux contributeurs, dont la Chine, le Brésil, l’Inde, la Russie et le Mexique, après l’appel du G20 en 2009 à tripler les ressources du FMI en matière de prêt.
Les Etats-Unis sont le plus gros contributeur au fond avec via un accord de crédit de 100 milliards de dollars approuvé par le président Barack Obama en 2009.