La France et le Nigeria ont déposé, vendredi, au Conseil de sécurité de l’ONU, ce projet, qui prévoit des sanctions contre Gbagbo, s’il persiste dans son refus de quitter le pouvoir.
"Nous soutenons fortement ce projet de résolution", a fait savoir Mark Toner, porte-parole de la diplomatie US, lors d’un point de presse quotidien.
"Les Etats-Unis demeurent déterminés à trouver des solutions pacifiques à la crise actuelle en Côte d’Ivoire", a dit encore Toner.
" Nous essayons d’accroître la pression sur ïle présidentû Gbagbo pour qu’il se sente de plus en plus isolé. Sa menace de nationaliser l’industrie du cacao dans le but d’obtenir des fonds montrent clairement que les sanctions que nous avons prises contre lui ont eu un impact", a ajouté le porte-parole du département d’Etat US.
Depuis le déclenchement de la crise politique en Cote d’Ivoire à la suite des élections du 28 novembre dernier, Washington avait toujours appelé Laurent Gbagbo à accepter l’issue de ce scrutin et à remettre le pouvoir à son rival Alassane Ouattara.
Le projet de résolution, qui devra être examiné la semaine prochaine par le Conseil de sécurité de l’ONU, prévoit des sanctions contre Gbagbo et son cercle de conseillers, appelle le président sortant à quitter le pouvoir et demande à ce que toutes les armes lourdes soient retirées d’Abidjan.