S’exprimant sur la chaîne de télévision Canal 5, le président du Conseil italien a écarté toute idée de gouvernment d’unité nationale qui conduirait selon lui à la paralysie de la vie politique dans le pays.
L’organisation d’une campagne électorale alors que le pays traverse une profonde crise économique serait extrêmement dommageable, a-t-il ajouté.
"Ce qui importe c’est de maintenir une majorité et un gouvernement unis pour adopter des réformes", a -t-il dit.
Sous la pression de Paris et de Berlin, Silvio Berlusconi a présenté mercredi une lettre d’engagement qui promet des mesures visant à soutenir la croissance et contenir la dette publique de l’Italie. Le plan prévoit notamment une réforme du système de retraites et un assouplissement du marché du travail.
Le chef du gouvernement italien est coincé entre les dirigeants de la zone euro et la Ligue du Nord, son partenaire au sein de la coalition qui refuse de faire plus que des concessions mineures sur la réforme des retraites.
Umberto Bossi, chef de file de la Ligue du Nord, n’a pas écarté le risque d’un effondrement du gouvernement en raison des divergences au sein de la coalition concernant le plan de réformes.