Scandale de prostitution dans le foot : l’emballement sur le web
Elle est la jeune fille par qui le scandale du foot est arrivé. En quelques heures, Z., jeune prostituée de 18 ans qui a déclaré avoir eu des relations tarifées avec plusieurs stars de l’équipe de France de football, a provoqué un déferlement de commentaires et d’articles sur la toile.
Sur internet, après la révélation par M6 de l’affaire, le nom et le prénom de la jeune fille – pourtant mineure au moment des faits – n’ont pas tardé à être inscrits en entier par des internautes dans leurs commentaires aux articles qui sont consacrés à l’enquête de police.
Hier en fin de matinée, lemonde.fr avait à peine révélé une partie de ses déclarations à la brigade de répression du proxenétisme (BRP), que déjà on lisait un peu partout : «elle a un profil Facebook, consultez le à telle adresse». A midi, en tapant son nom sur Google, on découvrait 200 occurences. Cinq minutes plus tard, 400. Aujourd’hui à 10 heures, 115 000 et 670 000 à 15 heures.
Sur le réseau twitter, son prénom a été le mot le plus utilisé en France. Sa page Facebook, fermée dans l’après-midi, a été pillée et les photos façon Paris Hilton de la jeune femme ont été mises sur quelques sites puis des centaines.
Quelques heures plus tard, une vidéo, opportunément postée sur la plateforme Youtube, témoigne de la participation de Z. à une émission sexy sur NRJ 12, impossible à dater. Que voit-on dans cet extrait des «12 Cœurs» ? Une jeune fille qui répond à peine aux questions de l’animatrice. Une silhouette d’adolescente filiforme armée de faux seins habillée d’un bikini qui danse lascivement avec deux garçons en short de bain. L’un d’eux est Abou, l’intermédiaire qui lui ouvrait son carnet d’adresses et désormais détenu dans cette affaire.
Vue 291 000 fois, la vidéo a été supprimée par Youtube ce jeudi matin. Quelques minutes plus tard, elle était de retour sous un autre titre, et en plusieurs dizaines d’exemplaires.