Sarkozy et Obama exhortent Damas a respecter ses engagements au titre du plan Annan
Lors d’une vidéoconférence, MM. Sarkozy et Obama ont convenu d’intensifier leurs efforts, y compris au Conseil de sécurité, pour que cesse "définitivement la répression brutale" et "pour que le peuple syrien puisse choisir librement son destin", ont indiqué l’Elysée et la Maison blanche dans des communiqués distincts.
Les chefs d’Etat français et américain ont assuré que "les responsables des exactions auront à répondre de leurs crimes", a indiqué le communique de l’Elysée.
Le porte-parole de la Maison blanche a, quant à lui, assuré que la communauté internationale "jugera le régime syrien par ses actions et non seulement ses mots", affirmant que le non respect du cessez-le-feu par les forces syriennes "n’équivaudrait pas à un respect total du plan Annan".
Le plan de sortie de crise défendu par M. Annan prévoyait un arrêt total des combats en Syrie à partir de jeudi à 06H00 locales (03H00 GMT).
Mercredi, le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, a adressé une lettre à M. Annan l’informant de la décision de son gouvernement de "cesser tous les combats militaires à travers le territoire syrien" à partir de ce jeudi 6H00 HL, "tout en se réservant le droit de répondre proportionnellement à toute attaque menée par les groupes terroristes armés contre les civils, les forces gouvernementales ou les biens publics et privés".