Devant la persistance de la crise politique dans son pays, Laurent Gbagbo a été interdit lundi de visa sur le sol des pays de l’UE tout comme 18 membres de son entourage. Les sanctions internationales prévoient également le gel des avoirs pour le refus de Gbagbo de céder le pouvoir au président élu au second tour de la présidentielle ivoirienne Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale. Ces sanctions doivent normalement entrer en vigueur mercredi.
Dans l’après-midi, Le Conseil de sécurité a décidé de renouveler le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) jusqu’au 30 juin 2011 avec un effectif de 8650 membres et de prolonger jusqu’au 31 mars 2011 le déploiement temporaire du renfort de 500 hommes, alors que le pays est confronté à une crise politique après le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre.
La Côte d’Ivoire est confrontée à une forte incertitude politique après que le Président sortant Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître sa défaite lors du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre. La communauté internationale, dont l’ONU, a reconnu la victoire de son adversaire Alassane Ouattara.
Des affrontements meurtriers ont éclaté jeudi entre les forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo et les partisans du Président élu Alassane Ouattara. Vendredi, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.