"D’un côté, a poursuivi la présidente de Poitou-Charente, François Hollande qui avançait ses propositions sur l’emploi, l’école …", de l’autre Nicolas Sarkozy "qui fuyait son bilan". "Son taux de chômage avoisine les 10%""’a-t-elle souligné, après avoir rappelé qu’il avait promis en 2007 de le ramener à 5%".
"L’essentiel", a-t-elle estimé, "c’est de ne pas le laisser esquiver les comptes" qu’il doit rendre aux Français".
La candidate PS à la présidentielle de 2007 a réfuté l’argument de la crise et la comparaison du président-candidat entre la France et l’Espagne, ou la Grèce, qui a vu son chômage doubler en deux ans. "Si la politique ne peut rien à la crise, pourquoi être candidat à la présidentielle ? "
Elle a aussi estimé : "Nous sommes là pour nous ajuster aux pays où ça va bien", "avec une autre façon de faire de la fiscalité", dénonçant un chef de l’Etat "autosatisfait".