Sont poursuivis dans le cadre de cette affaire les anciens chefs des forces de sécurité centrale, du département de la sécurité publique, de l’organisme des investigations de la sureté de l’Etat, de la sécurité du Caire, de la sécurité de Guizeh et les actuels assistant du ministre pour les affaires de l’encadrement et directeur de la sécurité de la cité de six octobre.
Le parquet accuse l’ancien ministre de l’intérieur Habib Al Adli et certaines autorités policières de "meurtre prémédité de plusieurs participants aux manifestations pacifiques à travers le pays".
D’après une commission d’enquête gouvernementale, 846 personnes ont été tuées et 6.476 autres blessées lors de ces manifestations.
Dans un rapport, la commission a fait état d’un "usage excessif de la force par les services de sécurité" contre les manifestations en ouvrant le feu à balles réelles, en postant des tireurs sur les toits et utilisant des véhicules pour faucher les protestants