Suite à la mort de 16 gardes-frontière égyptiens dans une attaque dans le Sinaï, les autorités égyptiennes avaient fermé dimanche début août "sine die" ce terminal.
La semaine dernière, le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a exhorté l’Egypte à rouvrir le passage de Rafah, un point vital vers le territoire palestinien.
"J’appelle en même temps mon frère, le président égyptien Mohammed Morsi, à ouvrir le passage de Rafah afin que Gaza retrouve une planche de salut", a-t-il déclaré.
Il a également promis qu’il aiderait l’Egypte à enquêter sur l’attaque, qui a conduit au plus important assaut militaire égyptien lancé dans la péninsule du Sinaï depuis presque 40 ans.
"Gaza ne pourra jamais être autre chose qu’une source de stabilité pour l’Egypte", a-t-il poursuivi, ajoutant que ceux qui étaient responsables de la tuerie du Sinaï conspiraient pour renforcer le blocus israélien sur Gaza en vigueur depuis que le Hamas a pris le contrô le de l’enclave cô tière en 2007.
La mi-août, l’Egypte avait accepté une réouverture dans un seul sens de la frontière afin de permettre le retour de plusieurs centaines de Palestiniens de Gaza bloqués dans le Sinaï.
Le point de passage de Rafah, que franchissent en temps normal environ 800 personnes par jour, est l’unique fenêtre sur le monde pour la grande majorité des habitants de Gaza.