Le projet présenté par les Européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Portugal) et les Etats-Unis menace Damas de sanctions économiques s’il ne renonce pas à utiliser ses armes lourdes contre l’opposition, tout en prolongeant pour 45 jours la Mission des observateurs de l’ONU en Syrie (Misnus).
La Russie a dit clairement qu’elle opposerait son veto à ce texte et plusieurs diplomates s’attendent à ce que la Chine fasse de même.
Les deux pays avaient déjà bloqué à deux reprises des résolutions du Conseil, pour protéger leur allié syrien, depuis le début du conflit en mars 2011.