Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, a appelé aujourd’hui "tous les Français à se sentir solidaires" de Charlie Hebdo, "un journal qui exprime par son existence et par sa façon d’être la liberté de la presse".
"La liberté de la presse est une liberté sacrée dans notre pays, il faut absolument tout faire pour la préserver et c’est pour cela que, qu’on aime ou qu’on n’aime pas Charlie Hebdo", a-t-il déclaré.
Charlie Hebdo: Delanoë propose son aide
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë s’est dit aujourd’hui "révolté" par l’incendie qui a endommagé les locaux de Charlie Hebdo, et a proposé d’apporter son aide pour que le journal satirique retrouve de nouveaux murs. "Je veux condamner avec la plus grande fermeté cet acte de violence qui est aussi un acte de violence contre la liberté d’expression" a déclaré le maire.
"Tout acte violent pour mettre en cause la liberté d’expression doit être condamné avec la dernière fermeté de la même manière qu’il y a eu aussi les intégristes chrétiens qui ont contesté une pièce de théâtre au Théâtre de la Ville, c’est inadmissible" a ajouté Bertrand Delanoë. "Cette attaque me révolte et si je peux aider Charlie Hebdo à retrouver des locaux pour pouvoir faire vivre son journal et sa liberté je le ferai" a ensuite proposé le maire de la capitale.
Libé propose ses locaux à Charlie Hebdo
Nicolas Demorand, directeur de la rédaction de Libération, a invité aujourd’hui les journalistes de Charlie Hebdo, dont le siège a été incendié, à s’installer dans les locaux de son quotidien. "Les équipes de Charlie Hebdo sont les bienvenues à Libé le temps qu’elles retrouvent des locaux et des ordinateurs. On se serrera", a twitté Nicolas Demorand.
François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle :
"le fondamentalisme religieux sous toutes ses formes doit être dénoncé. Et le combat pour la liberté d’expression demeure, hélas, d’une désolante actualité". Le Parti socialiste a d’ailleurs publié une page spéciale sur son site avec des réactions.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle :
"Si c’est un incendie volontaire, c’est tout à fait répugnant".