Quand Zidane se prend pour le patron des Bleus

Selon nos informations, le demi-dieu du football français est à l’origine d’une grosse colère de Raymond Domenech quelques heures avant le match perdu contre le Mexique.

Quand Zidane se prend pour le patron des Bleus
On en apprend tous les jours sur les coulisses pour le moins troublées de l’équipe de France. Selon nos informations, une délégation de quatre joueurs est allée mercredi, veille du match contre le Mexique, voir le sélectionneur Raymond Domenech pour obtenir un changement tactique. Les quatre: le capitaine Patrice Evra, Franck Ribéry, Thierry Henry et William Gallas.

Ceux-là réclament donc un changement de système, du 4-2-3-1 (quatre défenseurs, deux milieux défensifs, trois milieux offensifs et un attaquant) au 4-4-2 (quatre défenseurs, quatre milieux et deux attaquants) et deux changement d’hommes: exit Yoann Gourcuff et Sidney Govou, Henry et le Marseillais Mathieu Valbuena intégrant l’équipe. Domenech accepte: il a toujours prôné le dialogue avec ses joueurs depuis le stage de Tignes et y voit un signe de responsabilisation de ses cadres.

Le lendemain, jour du match face au Mexique, il apprend cependant qu’un homme se trouve derrière les quatre émissaires et le changement tactique réclamé. Et pas n’importe quel homme, puisqu’il s’agit, toujours selon nos informations, d’une sorte de demi-dieu à l’échelle du football français: Zinédine Zidane.

Le sélectionneur pète alors un plomb: tout se passe comme si, au fond, Zidane faisait l’équipe à sa place. Quatre ans après une Coupe du monde 2006 où le numéro 10 avait déjà fait la pluie et le beau temps dans l’équipe, ravalant déjà Domenech à un rang de figurant. Dégoûté, il s’assoit sur l’accord et aligne la même équipe que contre l’Uruguay (0-0) lors du match inaugural des Bleus à l’exception de Gourcuff, remplacé par Florent Malouda.

Ce qui ne sauvera pas les Bleus, battus dans la soirée (2-0) par le Mexique et quasi-éliminés du Mondial sud-africain. A part ça, cette histoire en dit long sur une équipe vulnérable, bombardée sans répit depuis l’extérieur par les intérêts – souvent sonnant et trébuchant – des vedettes d’hier.

LIBERATION

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