"Ma candidature est toujours soutenue par une majorité d’électeurs de droite et du centre, c’est ce que je crois et je l’ai démontré cet après-midi", a expliqué M. Fillon, invité du journal télévisé de la chaîne publique France 2 après avoir rassemblé plusieurs dizaines de milliers de partisans à Paris.
Il a considéré qu’une candidature d’Alain Juppé, finaliste malheureux de la primaire de la droite et du centre, ne correspondrait pas au choix des électeurs de la droite et du centre.
Isolé au sein de son propre camp, François Fillon a annoncé qu’il prendrait des initiatives "dans les prochains jours" pour "rassembler" sa famille et qu’il constituerait une équipe fédératrice après la cascade de défections dans son état-major de campagne.
Il a notamment cité les noms des "sarkozystes" François Baroin, Luc Chatel et Eric Ciotti, alors que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont pris langue, selon une source proche de la direction des Républicains.
"Je ne suis pas autiste", "je veux parler", a-t-il martelé, précisant qu’il se rendrait lundi soir devant le comité politique de LR, qui a avancé sa réunion pour évoquer la situation actuelle.
"Si j’avais été mis en examen il y a deux mois, je n’aurais pas été candidat à la présidentielle", a-t-il affirmé.