"L’examen approfondi des résultats de l’élection à la présidence de l’UMP révèle que trois départements n’ont pas été comptabilisés: la Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna (…) La prise en compte de ces voix donne un résultat final différent de celui proclamé par la Cocoe", affirme l’ancien Premier ministre dans un communiqué. La Commission d’organisation et de contrô le des opérations électorales (Cocoe) avait déclaré Jean-François Copé vainqueur lundi avec 98 voix d’avance.
"Mon souci de l’unité de notre parti et de son honneur m’a conduit à indiquer, dès lundi, que je n’utiliserai pas la voie juridique pour trancher les litiges. C’est ce même souci d’unité qui, aujourd’hui, me conduit à réclamer simplement la vérité", souligne François Fillon.
"Aujourd’hui, chacun constate que notre parti est dans l’impasse. Sa crédibilité et son unité sont menacées. Je ne veux pas que notre mouvement se déchire sous le poids des soupçons qui pèsent désormais sur cette élection", poursuit-il.
"Je demande à Alain Juppé, président fondateur de l’UMP, d’assurer de façon transitoire la direction de notre mouvement afin de trouver les voies et moyens de sortir de l’impasse", conclut-il.