Ils ont ajouté que des groupes paramilitaires venant de la région séparatiste moldave de Transnistrie, proche de la ville portuaire du sud de l’Ukraine, avaient été impliqués dans les violences en coordination avec des groupes russes.
"Les troubles qui se sont produits le 2 mai à Odessa et qui ont provoqué des affrontements et de nombreuses victimes étaient dus à des ingérences étrangères", a déclaré une porte-parole du SBU pendant une conférence de presse à Kiev.
La porte-parole a nommément mis en cause deux proches de Viktor Ianoukovitch, Serhiy Arbouzov et l’ancien ministre Oleksander Klimenko, qu’elle a accusés de "se cacher dans un pays voisin".
Oleksander Klimenko a démenti ces accusations et a sommé Kiev de produire des preuves à l’appui de ses dires. "Je vais vous dire qui est le responsable du vendredi sanglant d’Odessa: c’est l’actuel gouvernement", écrit-il sur sa page Facebook. Serhiy Arbouzov, quant à lui, n’a pu être contacté.
La police ukrainienne a annoncé samedi que plus de 130 personnes avaient été arrêtées après l’incendie criminel qui a ravagé un bâtiment syndical d’Odessa vendredi soir, provoquant la mort de 31 personnes.