L’invitée d’honneur de cette deuxième édition de la manifestation est la princesse Sabeeka bint Ibrahim Al Khalifa, épouse l’émir de Bahreïn," pays régulièrement cité pour son souci de préservation de la liberté religieuse parmi tous les pays du Moyen-Orient", selon les organisateurs de cette manifestation.
« Aujourd’hui, plus de la moitié des hommes vit dans un pays où “la liberté des libertés” ‐ la liberté religieuse ‐ n’est pas respectée. Lui consacrer spécifiquement une journée dans l’année est un signe d’encouragement fort pour toutes les victimes à travers le monde.», estime Marc Fromager, directeur de l’AED.
Une cinquantaine de palmiers de 3 mètres de haut sont dressés autour d’un véritable point d’eau, tels une oasis au milieu d’un désert de sable pour rappeler la fragilité de la liberté religieuse pourtant inscrite article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Plusieurs personnalités du monde entier, ecclésiastiques ou membre de gouvernement, sont venues spécialement à Paris pour témoigner des violations de la liberté religieuse dans leur pays.
Lors cette inauguration de la "Palme de la Liberté", des représentants des cultes présents en France s’engagent publiquement et collectivement en faveur de la liberté religieuse. Ils signeront un appel solennel.
Les signataires sont le Rabbin Gilles BERNHEIM (Grand rabbin de France), l’Evêque Claude BRESSOLETTE (Vicaire Général de l’Ordinariat des catholiques de rite oriental, en France), le Pasteur François CLAVAIROLY, (président de la commission des relations de la Fédération protestante de France avec le judaïsme), le Métropolite EMMANUEL (métropolite orthodoxe grec de France), le Pasteur Etienne LHERMENAULT (président du Conseil National des Evangéliques de France), l’imam Mohamed MOUSSAOUI (président du Conseil Français du Culte Musulman), et le Révérend Olivier REIGEN WANG‐GENH (Président de l’Union Bouddhiste de France).
Un parcours exposition au cœur de l’oasis relatera la vie de quelques uns de ces hommes et femmes morts dans l’année, à cause de leur foi. "Qu’ils soient catholiques, orthodoxes, protestants, juifs, musulmans, tous sont des victimes innocentes. Leur seul tort ? Celui d’être croyants", expliquent les organisateurs. Des stèles en leur honneur seront exposées au sein de l’oasis. Sur chacune d’entre elles, on retrouvera le nom, le pays, la confession, la date et le contexte du martyre.
La création de cette exposition a, notamment, pris en compte le rapport annuel publié en mars 2012 par la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde. L’organe gouvernemental indépendant a établi une liste noire des pays violant la liberté religieuse