"Nous allons essayer de faire un effort important pour aider la Tunisie, notamment par le biais de l’AFD" –Agence française de développement-, a affirmé Alain Juppé, qui a rencontré le Premier ministre par intérim, Béji Caïd Essebsi, peu après son arrivée.
Selon le ministre français des Affaires étrangères, ces 350 millions d’euros devraient être débloqués rapidement et destinés à des "projets correspondant aux priorités du gouvernement tunisien, notamment dans les domaines de la formation, du chômage, et tout ce qui concerne la gouvernance."
Concernant le sujet de l’immigration qui a suscité de vives tensions entre les partenaires européens ces dernières semaines, notamment entre la France et l’Italie, le patron du Quai d’Orsay a affirmé que la France "n’est pas un pays fermé". En France, la communauté tunisienne compte 500.000 personnes, dont 13.000 étudiants.
Il s’agit de la première visite de M. Juppé en Tunisie depuis sa nomination à la tête de la diplomatie française, en remplacement de Mme Michèle Alliot-Marie qui a démissionné fin février dernier à la suite de critiques virulentes des médias et de la classe politique françaises sur sa position controversée sur la Tunisie et ses liens supposés avec le clan du président déchu, Zine el Abidine Ben Ali.
Atlasinfo avec France Info