Obama, Zapatero et Berlusconi « condamnent » la poursuite de la répression en Syrie

Le président américain Barack Obama a consulté lundi le chef du gouvernement espagnol, José Rodriguez Zapatero, et le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, au sujet de la situation en Syrie, a annoncé la Maison Blanche, précisant qu’ils ont "condamné" la poursuite de la violence "indiscriminée" contre le peuple syrien.

Les trois leaders "ont condamné l’usage continu par le régime (de Damas) de la violence indiscriminée contre le peuple syrien, et se sont mis d’accord pour se concerter davantage sur des mesures additionnelles pour faire pression sur ce régime et soutenir les aspirations démocratiques des Syriens", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

La Ligue arabe a appelé, dimanche, les autorités syriennes à cesser immédiatement tous les actes de violence et à mettre un terme aux campagnes sécuritaires contre les civils, alors que l’Arabie Saoudite a annoncé le rappel de son ambassadeur à Damas pour consultations tout en exhortant les dirigeants syriens d’"arrêter la machine de mort et l’effusion de sang avant qu’il ne soit trop tard".

Réagissant à ce durcissement de ton, un porte-parole du Département d’Etat américain, Mark Toner, a affirmé lundi que les Etats-Unis sont "encouragés" par la réaction des pays arabes envers les autorités syriennes. "Nous sommes très encouragés (à) par ces prises de position fortes que nous avons constatées au cours du week-end", a déclaré ce responsable américain.

Au moins 2.000 personnes ont trouvé la mort en Syrie depuis le déclenchement le 15 mars d’un mouvement de contestation du régime, selon les militants des droits de l’homme.

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