Les pourparlers entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire controversé de Téhéran se sont une nouvelle fois terminés sans avancée notoire samedi au Kazakhstan au terme de deux jours de discussions intensives.
"Les sanctions ne suffisent pas; les discussions ne suffisent pas. Le temps est venu de placer devant les Iraniens une menace militaire ou une forme de ligne rouge, une ligne rouge sans équivoque, de la part du monde entier, des Etats-unis et de l’Occident (…) de façon à obtenir des résultats", a déclaré Yuval Steinitz, le ministre des Affaires stratégiques, à la radio de l’armée.
Ce proche du premier ministre Benjamin Netanyahu estime qu’il faudra agir d’ici "quelques semaines, un mois" si l’Iran ne cesse pas son programme d’enrichissement.
Benjamin Netanyahu avait déjà parlé d’une "ligne rouge", devant l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier, qu’il voyait à la mi-2013, mais, en privé, plusieurs responsables israéliens ont affirmé que cette date avait été reportée, peut-être indéfiniment.
Dans l’entretien accordé à la radio israélienne, Yuval Steinitz estime que l’Iran utilise les pourparlers avec la communauté internationale pour gagner du temps et continuer parallèlement ses activités lui permettant d’accéder à la bombe.