Nouveau plan pour la Grèce : les pertes des Pays-Bas estimées à 70 millions euro par an

Nouveau plan pour la Grèce : les pertes des Pays-Bas estimées à 70 millions euro par an
Le nouveau plan de sauvetage décidé récemment à l’issu d’une longue négociation entre les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) coûtera aux Pays-Bas environ 70 millions euro en intérêt par an sur une période de 14 ans, a affirmé le ministre néerlandais des Finances, Jeroen Dijsselbloem.

Les ministres des Finances des 17 se sont finalement entendus avec le Fonds monétaire international pour que la dette grecque soit ramenée à 124 pc du PIB d’ici 2020, contre un objectif initial de 120 défendu par le FMI, un accord qui a permis d’ouvrir la voie au versement, tant attendu par la Grèce, d’une aide sans laquelle le pays était condamné à la faillite à très court terme.

Le ministre néerlandais des finances a souligné que la décision prise à Bruxelles est conforme aux accords entre le gouvernement et le parlement néerlandais, ajoutant que l’essentiel était d’éviter de donner davantage de fonds et de garanties à Athènes, où la crise a atteint des niveaux insoutenables.

"Nous avons dit que pas de nouveaux fonds et pas de nouvelles garanties (pour la Grèce) et c’est ce qui s’est passé", a déclaré Dijsselbloem à la presse.

Aux yeux du FMI, le moyen le plus simple était d’effacer une partie de la dette grecque détenue par ses créanciers publics, sur le modèle de ce qu’ont accepté de faire les banques début 2012. Or, il n’en était pas question pour la BCE et pour certains pays, au premier rang desquels l’Allemagne et les Pays-Bas.

Pour réduire la dette grecque sans en passer par un effacement, les ministres de l’Eurogroupe ont dû concocter un paquet de mesures. Parmi elles, figure un rachat par la Grèce de titres de dette, à condition de ne pas aller au-delà d’un certain prix sur le marché.

Sont prévus également une réduction significative des taux d’intérêt des prêts bilatéraux déjà consentis à Athènes, un allongement de 15 ans de la durée de remboursement des prêts et un report de 10 ans pour le paiement des intérêts. Les gains réalisés par les banques centrales nationales et la BCE sur les obligations grecques qu’elles détiennent seront rétrocédés au pays sur un compte bloqué.

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