Nord Mali: Paris aurait « un rôle de facilitateur » et de renseignement à distance.

Laurent Fabius a déclaré dimanche qu’il fallait arrêter le terrorisme au Mali en dépit des menaces contre les otages français détenus au Sahel et a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de troupes françaises au sol. Il a souligné que Paris aurait « un rôle de facilitateur », qui n’excluait pas un travail de renseignement à distance.

Nord Mali: Paris aurait
ministre des Affaires étrangères n’a pas donné de délai pour une intervention qui sera menée par les Africains, expliquant qu’il fallait d’abord former les troupes maliennes, ce qui pourrait se faire "dans les semaines qui viennent".

"Les Nations unies et l’Europe ont donné l’autorisation de formation des troupes maliennes et cela peut commencer maintenant", a-t-il précisé au Grand rendez-vous sur i-élé, Europe 1 et Le Parisien.

Laurent Fabius a souligné que Paris aurait "un rôle de facilitateur", qui n’excluait pas un travail de renseignement à distance. "Nous n’aurons pas de troupes au sol, c’est clair, c’est net", a-t-il dit. "Mais si on s’en prend directement aux terroristes installés, il y aura un accompagnement : ça peut être l’Intelligence, c’est-à-dire, l’écoute, mais pas de forces spéciales, pas de troupes au sol".

Interrogé sur le danger que représente une opération militaire au Mali pour les otages français toujours détenus dans la région, Laurent Fabius a simplement déclaré : "A partir du moment où l’ensemble de la communauté internationale dit qu’il faut arrêter le terrorisme au Mali, il faut le faire".

Laurent Fabius a assuré que Paris travaillait "tous les jours pour la libération des otages" et a déploré "une situation épouvantable". Le ministre des Affaires étrangères n’a pas voulu s’exprimer au sujet d’un possible versement de rançon pour la libération des quatre otages français enlevés au Niger et détenus au Sahel.

Le nouveau chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a prévenu la France, samedi, que toute tentative visant à libérer les six otages français retenus au Sahel par le mouvement islamiste pourrait conduire à la mort de ces derniers.

La France, qui est favorable à une intervention militaire au Mali, mais menée par les Africains, a reçu le soutien des Européens réunis vendredi à Bruxelles qui ont estimé que la crise malienne faisait peser une "menace directe" sur l’Europe .

Six otages français sont actuellement détenus au Sahel par l’Aqmi. Deux géologues, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, ont été enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011 au Mali. D’autre part, le groupe détiendrait également quatre collaborateurs du groupe nucléaire public français Areva et de son sous-traitant Satom, filiale de Vinci capturés au Niger le 16 septembre 2010.

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