Dans un long entretien accordé dimanche au JDD, Nicolas Sarkozy s’est montré d’un optimisme sans complexe. "(…) la mobilisation est plus forte que ce que j’ai connu, lors de la précédente campagne", a-t-t-il déclaré avant de conclure sur cette formule anodine en apparence : "je sens monter la vague…".
Stop, n’en jetez plus, cette métaphore aquatique sera le point de départ d’une série de railleries de la part du camp adverse. A commencer par Benoît Hamon, réputé pour son verbe cinglant. «Je ne suis pas persuadé qu’il ne va pas la prendre en pleine face, la vague», déclare-t-il le jour-même alors qu’il est invité sur le plateau de Dimanche +, à Canal +.
«Moi aussi, je la sens monter la vague, la vague de l’indignation, la vague de l’exaspération, la vague de la colère, celle du peuple qui n’en peut plus !», renchérit François Hollande en meeting à Besançon, mardi.