"Se dire ni de droite ni de gauche, c’est n’être nulle part. Au ni-ni de Macron, j’oppose un +et de droite et de gauche+", déclare la députée de l’Essonne dans un entretien lundi au quotidien Libération.
"Moi, je veux pouvoir dire : je suis le produit de la droite et de la gauche. C’est mon histoire politique et familiale. C’est le cas de beaucoup de Français", revendique NKM, dont l’arrière-grand-père André Morizet fut sénateur-maire SFIO de Boulogne-Billancourt.
"C’est souvent un libéralisme à la papa qui se résume à de la dérégulation et qui s’accompagne de positions très conservatrices", dénonce-t-elle. "Pour moi, le libéralisme ne peut pas être unijambiste. Ce doit être l’économie et la société".
Nathalie Kosciusko-Morizet indique également préparer "des propositions" pour changer radicalement la politique. "Je crois qu’on ne renouvellera pas la politique sans changer la Constitution".
Une VIe République ? "Je suis pour une transformation radicale, plus fondamentale encore que celles qui ont pu justifier dans le passé un changement de numéro. Le changement d’ère qu’opère le numérique est plus fondamental qu’un simple changement d’époque".