La ministre a assuré que "les efforts seront demandés aux plus aisés, ménages comme entreprises mais aussi au secteur financier". "On va enfin le mettre à contribution, depuis le temps qu’on en parlait, avec une taxe sur le risque systémique mais aussi le doublement de la taxe sur les transactions financières", a-t-elle détaillé. "Le secteur pétrolier sera aussi mis à contribution, à travers un prélèvement de 4%, qui était exceptionnel cette année", a ajouté Najat Vallaud-Belkacem.
"Mais il faut aussi des économies. Donc le gouvernement s’est engagé à maintenir le gel des dépenses qui avait été décidé par le précédent gouvernement et à y ajouter un surgel, pour 1,5 milliard d’euros", a précisé la porte-parole du gouvernement." L’idée est de tenir compte de la capacité contributive de chaque ministère. On sort du systématisme brutal et aveugle de la RGPP", a-t-elle assuré. "On cherche à interroger la pertinence des politiques publiques, donc on regarde, administration par administration, ce qui peut être économisé, quelles dépenses peuvent être réduites", a-t-elle conclu.