Un total de 24 272 cas de Mpox ont été enregistrés depuis le début de l’année 2025 en Afrique, a indiqué le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), basé à Addis-Abeba.
Lors d’un point de presse, CDC Afrique a précisé que sur ce total, 6.034 cas ont été confirmés et environ 260 décès ont été enregistrés.
Au cours de la semaine dernière, 2 610 nouveaux cas ont été enregistrés, dont 664 confirmés et 45 nouveaux décès, a ajouté la même source.
En août dernier, CDC Afrique et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient déclaré que l’épidémie de Mpox en Afrique constitue une urgence de santé publique.
Un plan de réponse continental conjoint avec l’OMS, doté d’un budget de près de 600 millions de dollars, avait été lancé.
Le virus Mpox (anciennement « monkeypox » et « variole du singe ») est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus qui se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions.
Le mpox est une zoonose, c’est à dire une maladie transmise de l’animal à l’humain (rongeurs). Le virus se transmet également entre personnes, en particulier la famille et les proches. La transmission interhumaine se produit par contact direct avec une personne infectée, à travers les fluides corporels, les lésions cutanées de la maladie ou les muqueuses internes comme la bouche, ainsi que de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit ou dans une moindre mesure à l’occasion d’un contact prolongé en face à face par des gouttelettes (postillons, éternuements).