Mike Pompeo auditionné au Sénat en prévision de sa confirmation à la tête du département d’Etat américain

Mike Pompeo, que le président Donald Trump a désigné comme secrétaire d’Etat en remplacement de Rex Tillerson, a été auditionné jeudi par le Sénat américain qui doit approuver ou non sa nomination à la tête de la diplomatie américaine.

Lors de cette audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat, M. Pompeo, qui occupait jusqu’à cette nomination le poste de Directeur de la CIA, a promis de rebâtir le département d’Etat, déstabilisé par le départ de nombreux diplomates de haut rang et dont l’influence sur la politique étrangère américaine s’est nettement réduite.

La réorganisation du département d’Etat et le gel des embauches prononcé par l’ancien secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, ont démoralisé le personnel de l’administration et laissé des postes vacants.

"Il est primordial de renforcer le meilleur corps diplomatique au monde. L’Amérique et le monde comptent sur nous pour ça", a-t-il assuré

Concernant les dossiers chauds comme l’Iran et la Corée du Nord, M. Pompeo a promis la fermeté tout en cherchant autant que possible à éviter la guerre. "La guerre est toujours et doit toujours être en dernier ressort", a-t-il déclaré.

A propos de l’Iran, le secrétaire d’Etat désigné a assuré vouloir trouver un nouvel accord avec l’Iran, même si Trump décidait de mettre fin à la levée des sanctions américaines à l’égard de Téhéran.

"Il n’y a aucune indication permettant d’affirmer que si l’accord prenait fin, l’Iran se dépêcherait de développer des armes nucléaires", a dit Pompeo devant les sénateurs, ajoutant que la diplomatie était le meilleur moyen d’empêcher Téhéran de développer de telles armes.

Concernant la Corée, il a dit faire de la dénucléarisation sa "première priorité", en continuant la "campagne de pression" et de sanctions contre Pyongyang.

"Je n’ai jamais été partisan d’un changement de régime" à Pyongyang, a-t-il relevé, soulignant, toutefois, que l’option militaire devait être prête en cas d’échec des négociations prévues dans le cadre du premier sommet devant réunir Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

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