Migration: le Maroc appelle à une coopération internationale fondée sur la solidarité et le partage des responsabilités

Le Maroc a plaidé, mardi à Genève, pour une coopération internationale en matière de migration sur la base de la solidarité et du partage des responsabilités, dans le cadre d’une gouvernance mondiale en mesure de répondre aux défis actuels.

Lors du débat annuel du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur "l’assistance technique pour la promotion des droits des migrants", l’ambassadeur représentant permanent du Royaume, Mohamed Aujjar, a réitéré l’appel du Maroc pour une mobilisation mondiale afin de régler les crises qui donnent naissance aux flux migratoires.

Il a dans ce contexte souligné que le Maroc, face à la croissance des flux migratoires, a adopté une politique ambitieuse basée sur les droits humains et visant à faciliter l’intégration des migrants au sein de la société marocaine et du tissu économique.

Le Royaume, a-t-il rappelé, a mis en place dès 2014 un programme de régularisation des personnes en situation administrative irrégulière et ouvert 83 bureaux d’étrangers au niveau des provinces et préfectures pour la réception de demandes à cet effet. Cette démarche a abouti à la régularisation de 60 pc des demandes présentées.

Cette politique migratoire a été développée pour intégrer les migrants, leur permettre d’accéder à leurs droits sociaux, économiques et culturels, a expliqué M. Aujjar, ajoutant que les migrants, au même titre que les citoyens marocains, bénéficient du droit d’accès aux soins de santé et leurs enfants ont accès au droit à l’éducation.

L’accent a été mis au cours de cette réunion-débat sur le besoin d’adopter une approche fondée sur les droits humains de la problématique aigue des migrations et d’aborder cette question à travers une collaboration entre les Etats.

Les intervenants, dont la Haut-commissaire adjointe aux droits de l’homme Kate Gilmore, ont identifié deux obstacles à une meilleure protection des migrants : l’influence pernicieuse d’idées préconçues et leur exclusion socioéconomique.

La présidente de la Fondation Orient-Occident Yasmina Filali, qui a participé à l’animation des discussions, a abordé le travail réalisé par cette structure afin de jeter des ponts entre l’Afrique et l’Europe, à un moment marqué par l’arrivée au Maroc de nombreux migrants subsahariens.

Y ont pris part des experts des Nations unies et des responsables du Haut-commissariat aux droits de l’Homme, du Haut-commissariat aux réfugiés et de l’Organisation internationale pour les migrations.

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