Les députés qui devaient désigner son successeur ont échoué jeudi pour la cinquième et dernière fois. La présidence sera donc vacante à compter de dimanche.
"Nous avons surmonté des situations difficiles, c’est pourquoi je lance un appel au dialogue continu, qui est le seul moyen de résoudre les problèmes", a souligné le chef de l’Etat dans son message d’adieux.
Les fonctions présidentielles seront assumées par le gouvernement de Tammam Salam, qui doit préparer des législatives prévues dans l’année.
L’Alliance du 8-Mars, emmenée par le Hezbollah, et la coalition à dominante sunnite du 14-Mars, dont les vieilles rivalités communautaires ont été exacerbées par le conflit syrien, n’ont pu désigner de candidat à la présidence à même de réunir une majorité au Parlement.
Le mouvement chiite est impliqué militairement aux côtés de l’armée syrienne tandis que les élus sunnites sont favorables à l’insurrection.