Michael Schumacher dans un état critique après son accident de ski

L’ancien champion allemand de Formule 1 Michael Schumacher était dans un état critique après son accident de ski dans la matinée dans les Alpes françaises, a annoncé dimanche soir dans un communiqué le centre hospitalier universitaire de Grenoble (CHU) où il a été admis.

"Il souffrait d’un traumatisme crânien grave avec coma à son arrivée, qui a nécessité immédiatement une intervention neurochirurgicale", a expliqué le CHU, ajoutant qu’"il reste dans un état critique".

Après avoir définitivement quitté le baquet de sa "Flèche d’Argent", une Mercedes, en novembre 2012, sur une 7e place à Sao Paulo (Brésil), pour son 308e Grand Prix, "Schumi" avait un temps envisagé une nouvelle carrière dans le… rodéo.

"Mon épouse Corinna a déjà choisi le cheval, je suis prêt", avait alors déclaré l’Allemand, écartant l’idée d’un retour à la compétition automobile. "La F1 offre le maximum d’émotion (…). Aucune autre voiture ne pourrait me donner les mêmes sensations", avait-il insisté.

Point de rodéo pourtant, mais un poste de "Monsieur Sécurité" chez Mercedes, la marque de Stuttgart, avec un "partenariat à long terme" un titre étonnant pour un homme qui n’a jamais su faire les choses au ralenti.

Dimanche, le risque était encore présent autour de l’ancien virtuose de l’asphalte quand hors-piste, il heurte un rocher, sur les pentes de Méribel, dans les Alpes françaises, alors qu’il skie avec son fils de 14 ans.

Champion le plus titré de l’histoire de la Formule 1, avec sept couronnes, devant le maestro argentin Juan-Manuel Fangio (5), "Schumi" a raflé 91 victoires en F1, 69 pole positions et 77 meilleurs tours en course. Il a longtemps écrasé la concurrence de sa classe mais aussi de son arrogance.

Marié et père de deux enfants (un garçon et une fille), Schumacher a longtemps été un champion froid au pilotage aussi agressif que millimétré. Après deux premiers titres sous le pavillon Benetton (1994, 1995), le maître allemand va tout risquer, puis tout gagner, chez Ferrari: cinq titres d’affilée, de 2000 à 2004, après quatre saisons de rodage. C’est la période triomphale, celle du "Baron rouge" au sein d’une équipe de rêve, avec Ross Brawn comme directeur technique et Jean Todt comme grand patron de la Scuderia.

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