"Mon client a commencé à faire ses aveux avant qu’on lui présente les résultats de l’ADN", rappelle l’avocat, pour qui le jeune homme "n’a pas le profil" d’un meurtrier. Prénommé Nicolas, il s’était présenté de lui-même mardi vers 22h30 à la gendarmerie, demandant qu’on lui fasse des prélèvements d’ADN, avant d’être placé en garde à vue. Il a d’abord expliqué qu’il ne se souvenait plus de ce qu’il avait fait entre samedi 17 heures et dimanche 9 heures, lorsqu’il s’était réveillé dans sa voiture car il était sous l’emprise d’alcool et "peut-être de drogue".
Pour Me Corral, son client "s’est présenté à la justice en disant aidez-moi à établir la vérité, même si elle est terrible, je veux la savoir parce que j’ai peut-être fait quelque chose de terrible".