Maroc : un rôle significatif à jouer dans l’approvisionnement de l’Europe en énergie verte (Alj)
Selon lui, l’économie bas carbone constitue un levier de réduction des facteurs de production pour une meilleure compétitivité des entreprises et leur permet d’être au diapason des nouvelles réglementations internationales notamment le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’Union européenne qui prendra effet en 2026. Cette dynamique a servi à catalyser l’émergence d’une industrie nationale verte, décarbonée, circulaire et ayant fortement recours aux énergies renouvelables, a fait constater le président de la CGEM, notant qu’elle représente également une aubaine pour les entreprises en termes d’accélération des relocalisations industrielles vertes et d’accompagner de la reconfiguration des chaînes de valeurs mondiales qui sont en cours, rendant ainsi la destination Maroc plus attractive.
Ainsi, M. Alj a relevé l’appui de la Confédération à bon nombre d’entreprises dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre via des activités de sensibilisation et de formation avec l’objectif d’accompagner les entreprises dans leur démarche de décarbonation et de se préparer au mieux à l’entrée en vigueur du MACF. La décarbonation de l’économie engendre une meilleure compétitivité de l’entreprise si ce processus est anticipé et accompagné. Encore plus aujourd’hui, rappelons-le, avec la hausse des coûts des énergies fossiles, a-t-il conclu.
Cette rencontre, initiée en partenariat avec Mouvement des entreprises de France (MEDEF) International, le Club des chefs d’entreprises France-Maroc, Zenata écocité, le groupe Suez environnement et CIH Bank, a été l’occasion pour les participants de dresser le bilan du processus de décarbonation engagé aussi bien par le Maroc que par la France, à l’aune des Objectifs de développement durable (ODD).