Maroc: Poursuite ce mardi du procès des accusés dans le cadre des évènements de Gdim Izik
La Chambre criminelle près l’annexe de la Cour d’appel de Salé a décidé de poursuivre ce mardi l’examen de l’affaire des poursuivis dans le cadre des évènements de Gdim Izik.
A ce sujet, la cour a décidé la remise des éléments saisis à leurs propriétaires à l’exception d’un document qui s’est avéré n’ayant aucun lien avec l’affaire, a-t-il dit.
Le tribunal a, de même, accédé à la requête du parquet concernant le traitement à part du dossier d’un accusé poursuivi en état de liberté conformément aux dispositions du code de la procédure pénale et sa programmation pour la séance du 13 mars prochain avec la convocation du mis en cause à comparaitre devant la cour. Ce dernier avait déjà reçu la convocation à son domicile, mais il ne s’est pas présenté devant le tribunal, a rappelé M. Daki.
"Ont pris part à la séance d’aujourd’hui, qui a débuté à 10h30, les familles des accusés et des victimes, des observateurs nationaux et étrangers, les représentants de médias nationaux et internationaux ainsi que l’ensemble des accusés et deux mis en cause poursuivis en état de liberté alors que le 3è s’est absenté en dépit de la réception de la convocation", a-t-il dit.
M.Daki a, également, noté que le président du tribunal, a fait observer que le service d’interprétation simultanée que la direction de la cour a mis à la disposition des observateurs étrangers, n’est pas une interprétation officielle, rappelant que l’interprétation officielle est celle que stipule le code de la procédure pénale au profit des parties.
Le président du tribunal, a ajouté M. Daki, a indiqué en début d’audience que la cour a accédé à la requête de la défense des accusés formulée lors de la précédente séance, en interdisant de filmer à l’intérieur de la salle lors de la tenue de l’audience.
Il a relevé, qu’afin de permettre à un grand nombre d’observateurs de poursuivre l’audience, la cour a autorisé la transmission du déroulement de la séance dans une salle avoisinante via des moyens et des équipements relevant de la direction du tribunal.
Le tribunal militaire de Rabat avait condamné, le 17 février 2013, à des peines allant de la perpétuité à 30, 25 et 20 ans de prison ferme, les personnes impliquées dans cette affaire et qui étaient poursuivies pour "constitution de bande criminelle", "violence à l’encontre des forces de l’ordre entraînant la mort avec préméditation et complicité".
Les incidents de Gdim Izik, qui remontent aux mois d’octobre et novembre 2010 lors du démantèlement du camps éponyme, avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l’ordre, dont un élément de la Protection civile, ainsi que 70 blessés parmi les forces de l’ordre et 4 parmi les civils, et d’énormes dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés.
Atlasinfo avec map