Les blessés, une trentaine, dont une dizaine grièvement, ont été transportés à l’hôpital. Si la plupart avaient reçu des coups à la tête, d’autres avaient plutôt des blessures assez légères", a déclaré à l’AFP Abderrahim Tafnoute, un dirigeant de ce parti d’opposition de gauche et également journaliste à la chaîne publique 2M.
La police avait lancé auparavnt des appels par haut-parleurs pour demander aux manifestants de quitter le siège du parti .
Une source sécuritaire à Casablanca a indiqué à l’AFP que la plupart des manifestants étaient des islamistes qui s’étaient attroupés sans autorisation préalable.
"Il y avait une dizaine de blessés, certes, mais leurs blessures sont pour la plupart très légères. A l’heure où je vous parle, aucun blessé n’est à l’hôpital", a ajouté la même source.
Selon l’agence MAP, les deux cents personnes ont observé un sit-in non autorisé devant le siège de du Parti socialiste unifié (PSU) à Casablanca, avant d’être dispersées par les forces de l’ordre.
D’après MAP, les manifestants, en majorité des éléments de Jamaat Al Adl Wal Ihssan, ont refusé d’obtempérer aux appels de la police à évacuer la voie publique en multipliant notamment les actes de provocation des forces de l’ordre, indiquant que les manifestants se sont regroupés devant le siège du PSU après l’échec, plus tôt dans la journée, de tentatives d’organiser une marche non-autorisée dans le centre-ville de Casablanca.
L’agence MAP, qui cite une source policière, indique que sept manifestants et un élément des forces de l’ordre ont été légèrement blessés lors de l’intervention policière et plusieurs personnes ont été interpellées puis relaxées.