Hakim Karoui démissionne de la présidence de l’Institut des cultures d’Islam de Paris

Très critiqué et fortement contesté pour avoir écrit des notes qu’il avait adressées au président déchu Ben Ali ainsi que pour sa mission auprès de Mohamed Ghannouchi, durant les premiers jours du gouvernement d’unité nationale, Hakim Karoui devait affronter les membres du Conseil d’administration de l’Institut des cultures d’Islam (Ville de Paris) dont il est président. Lors d’un vote vendredi soir à la demande de Daniel Vaillant, le maire PS du XVIIIe arrondissement., siège de l’institut, 7 membres se sont pronocés pour son maintien, 3 contre, 3 abstentions. Kakim Karoui a toutefois opté pour la démission.

Dans une lettre adressée le 3 mars aux administrateurs de l’Institut, Hakim se justifie sur sa mission en Tunisie après un certain nombre d’articles de presse mettant en cause mon rôle dans la période révolutionnaire actuelle en Tunisie

"Dans l’extrême urgence de la situation, écrit-il, j’ai eu le tort de rédiger ces notes et de les signer comme si je m‘adressais non pas à lui (ndrl: Marwan Mabrouk , gendre du président tunisien) mais à Ben Ali. Et parce qu’elles ne correspondaient pas à ce qu’entendait habituellement Ben Ali, j’ai utilisé des formules rhétoriques qui peuvent apparaître, hors contexte, choquantes".

"J’ai été aussi mis en cause pour avoir donné des conseils au Premier ministre Ghannouchi dans les premiers jours de la transition (…) J’ai accepté de travailler avec lui pendant 4 jours, à titre bénévole et sans lien avec mes activités professionnelles. Et je suis rentré en France", ajoute Hakim Karoui.

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