Maroc: les élections du 25 novembre marquent une accélération des réformes engagées par le Roi Mohammed VI (Clinton)
Le référendum constitutionnel et les élections législatives du 25 novembre marquent une accélération des réformes engagées au Maroc sous l’impulsion du Roi Mohammed VI depuis plus d’une décennie, a affirmé, dimanche, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.
"Le gouvernement marocain avance avec l’élan nécessaire pour réaliser les promesses de réformes démocratiques", a-t-elle assuré.
Elle a indiqué que le lancement des travaux de construction de ce complexe marque une nouvelle étape dans les relations existant entre les deux pays et qui datent de plus de deux siècles. Le Maroc fut le premier pays à reconnaître l’indépendance des Etats Unis en 1776 sous le règne du sultan Mohammed Ben Abdellah.
Mme Clinton a également rappelé que la légation américaine de Tanger a été la première propriété américaine à l’étranger ayant hébergé une représentation diplomatique de son pays, ajoutant que cette légation qui s’est transformée aujourd’hui en musée a joué un rôle important dans la promotion des relations bilatérales.
Elle a fait savoir que les Etats-Unis veulent renforcer leur partenariat avec la société marocaine, annonçant à cet égard le prochain lancement par le département d’Etat d’un nouveau programme global d’entrepreneuriat au Maroc destiné à mettre à profit les compétences des jeunes marocains.
"Nous ciblons les efforts visant à créer plus d’opportunités économiques et à promouvoir l’entrepreneuriat", a-t-elle insisté.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani, a souligné que le lancement des travaux de ce complexe constitue une nouvelle étape dans le processus de coopération entre les deux pays et témoigne de la dynamique et de la densité des relations bilatérales.
Il a fait état de la disposition du Maroc à consolider les relations séculaires et historiques unissant les deux pays et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération équilibrée, tout en oeuvrant à la promotion des échanges commerciaux et des investissements.
Le président du conseil de la ville de Rabat, Fathallah Oualalou, a indiqué que le lancement de la construction de ce complexe intervient à un moment où la capitale du Royaume connaît de véritables transformations, estimant que l’édification de ce complexe apportera une valeur ajoutée architecturale à la ville.
D’un coût estimé à 150 millions de dollars, ce complexe constitue un des principaux projets initiés cette année par le département d’Etat. Il sera fin prêt en janvier 2015.