Maroc: le CNDH élu président de l’association francophone des commissions nationales de promotion et de protection des droits de l’Homme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), représenté par son président, Driss El Yazami, a été élu, vendredi à Casablanca, président de l’Association francophone des commissions nationales de promotion et de protection des droits de l’Homme (AFCNDH), lors de l’assemblée générale de cette association.

L’assemblée générale de l’AFCNDH, tenue en marge du 4ème congrès de l’Association, a également élu la commission nationale des droits de l’Homme de Mauritanie comme vice-président. Le président et le vice-président ont été élus pour un mandat de deux ans renouvelable.

L’élection constitue également une responsabilité et un engagement en faveur de la défense des droits de l’Homme pour être digne de cette confiance, a-t-il dit, notant que cela requiert un plan d’action bien défini pour relever les défis des échéances futures.

Le 4ème Congrès de I’ANFCDH, placé sous le thème "les droits de l’Homme dans les lieux de privation de liberté", a rassemblé des présidents et des représentants d’institutions nationales des droits de l’Homme, en provenance d’une vingtaine de pays (Iles Comores, iles Maurices, Djibouti, Roumanie, France, Cameroun, Sénégal, Haïti, Mauritanie, Canada, Luxembourg, Mali, Niger, Suisse, Togo, Tunisie, Algérie, Congo, Cap Vert, Burundi, Burkina-Faso et Maroc).

Créée en mai 2002 sur recommandation du Symposium International, tenu à Bamako en novembre 2000, sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone, l’AFCNDH a pour vocation de regrouper les commissions, conseils ou comités nationaux ayant pour objet la promotion et la protection des droits de l’Homme, qui sont créés au sein de l’espace francophone.

L’AFCNDH a pour objectifs, notamment, de promouvoir le rô le des commissions nationales et de favoriser la création de nouvelles institutions, de développer les échanges entre les institutions membres et la formation des membres et personnels des commissions nationales, enfin de concourir à la mise en Âœuvre du dispositif de suivi prévu par le chapitre 5 de la Déclaration aux fins d’observation et d’évaluation permanentes des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone.

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