Maroc: lancement à Casablanca du système de vidéosurveillance urbain
Le e Roi Mohammed VI a procédé, lundi à la préfecture de Casablanca-Anfa, au lancement du projet de développement d’un système de vidéosurveillance urbain, intelligent et optimisé, devant garantir une plus grande sécurisation de l’espace public et une régulation dynamique du trafic.
Ce système, qui consistera en l’installation de 760 caméras de vidéosurveillance à utilisation variable, la mise en place de 220 km de fibres optiques, l’aménagement de deux postes centraux et de 22 postes déportés, intégrera également les caméras du Tramway et d’autres caméras déjà existantes (aéroport, ports de Casablanca et Mohammedia, grandes surfaces et banques).
Financé conjointement par le ministère de l’Intérieur et la commune de Casablanca, ce projet avant-gardiste permettra, grâce à des techniques d’intelligence artificielle, la régulation du trafic routier, la détection automatique d’incidents (conduite à contresens, objets abandonnés, stationnement interdit ), la mobilisation à temps des forces de l’ordre et l’identification des objets, personnes et véhicules suspects.
Il participera également à l’identification des véhicules volés, le calcul de la vitesse de circulation, le suivi automatique des objets mobiles, la gestion dynamique de la cartographie, outre la constitution d’une base de données de reconnaissance faciale.
A cette occasion, le Roi Mohammed VI a procédé à la pose de la première pierre du poste central de surveillance et de régulation de trafic, cœur battant de ce système de vidéosurveillance urbaine.
Implanté au sein de la préfecture de police de Casablanca, ce poste central de commande (15 millions DH) sera construit dans un délai de 9 mois, sur un terrain de 500 m2. Il couvrira une superficie globale de 2.466 m2 répartis sur quatre étages et sera doté d’équipements et de matériel de dernière génération.
Le développement d’un tel système avancé de vidéosurveillance confirme une fois de plus l’intérêt que porte le Souverain à la préservation de l’intégrité des personnes et des biens, condition sine qua non d’un développement économique et social durable.