Cette entrevue s’inscrit dans le cadre de l’interaction continue et l’ouverture des autorités marocaines sur les différents acteurs des droits de l’Homme dont les ONG, indique un communiqué de la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme.
A l’issue de cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentants des départements gouvernementaux, Amnesty International a remis une copie d’un rapport qu’elle a préparé sur le Maroc devant être présenté aux médias le mardi 19 mai 2015 simultanément à Rabat, Paris, Madrid et Londres.
Tout en considérant que ce genre de rencontres est de nature à conforter l’esprit de dialogue, de concertation et d’interaction positive, la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme regrette cependant que la manière et le timing choisis par cette ONG pour l’informer n’aient pas respecté les prérequis du dialogue et de l’interaction féconde, ajoute le communiqué.
Les autorités marocaines avaient inauguré avec Amnesty International un dialogue interactif, depuis le 13 mai 2014, à propos du nombre d’allégations relatives aux cas de torture au Maroc, souligne la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme.
La Délégation Interministérielle aux Droits de l’homme a indiqué avoir "remarqué qu’Amnesty International n’a pas respecté son engagement d’insérer les éléments de réponse des autorités marocaines dans le corps du texte du rapport. Elle s’est seulement contentée de les placer en annexe de ce document".