" Seules quelque 4.000 personnes ont manifesté dans les deux principales villes Marocaines, Rabat et Casablanca ", pour réclamer des " revendications socio-économiques ainsi que des réformes politiques ", affirme le journal Espagnol, qui souligne que les forces de sécurité, attentives au bon déroulement des manifestations, " ne sont pas intervenues ".
La même source relève, également, la décision de l’un des mouvements de jeunes à l’origine de l’appel lancé sur Internet pour la tenue de ces marches de protestation, de " se retirer de la convocation en raison de désaccords avec des groupes islamistes et de gauche ".
Le "mouvement liberté et démocratie maintenant ", avait annoncé, dans un communiqué diffusé sur Internet, la veille de la tenue de la marche du 20 février, qu’il se retirait de l’appel lancé pour manifester, motivant sa décision par " les tentatives de groupes religieux et de la gauche radicale à exploiter les événements internationaux pour orienter cette manifestation vers les luttes confessionnelles et idéologiques au lieu de s’unifier autour des besoins de la société marocaine en réforme sereine dans le cadre de la stabilité et de la cohabitation ".
Le mouvement a également fait " assumer aux parties appelant à manifester les responsabilités politiques de tout dérapage ".
Selon le journal Espagnol " Le Maroc, avec une Monarchie réformiste respectée et une économie en croissance, est l’un des pays Arabes les moins susceptibles de succomber à la vague de protestation qui secoue la région".